Sébastien Marsset, au large, en course, et en solitaire avec Campings Tohapi
VACALIANS ET TOHAPI AVEC SEBASTIEN MARSSET SUR LA ROUTE DU RHUM
Sébastien Marsset, au large, en course, et en solitaire avec Campings Tohapi…
Le naturel revient au galop chez le navigateur nantais Sébastien Marsset. S’il a, ces dernières années, marqué les esprits par sa constance et son professionnalisme au sein de prestigieuses écuries de course au très grand large, Groupama et Spindrift racing, c’est bien lors de ses deux expériences sur la Mini Transat en 2007 et 2009 que ce moniteur de voile s’est vu inoculer le virus de la navigation hauturière en solitaire. Nouvelle vie, avec l’arrivée de son premier enfant, nouveau partenaire, avec l’engagement à ses côtés du leader européen de l’hôtellerie de plein air Vacalians, et de sa marque de séjour Campings Tohapi, nouveau support, avec la prise en main d’un Class40, et nouveau programme où figurent les événements phare de la classe, 1000 milles des Sables, Normandy Channel race et bien entendu, le 4 novembre prochain, la reine des transats, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Sébastien Marsset est un marin heureux, qui a réuni toutes les conditions pour très rapidement performer au sein d’une Class40 en pleine expansion.
L’équipier modèle revient au solitaire
C’est un virage à 90 degrés que Sébastien Marsset vient en ce début d’année 2018 de donner à une carrière jusqu’alors solidement ancrée au sein d’ambitieux projets en équipage. « J’ai fortement ressenti l’envie et le désir de revenir vers la navigation en solitaire » explique le marin nantais, après avoir pourtant fait l’unanimité autour de ses compétences et de son engagement sportif dans des équipes de haut niveau. « Mes années chez Groupama lors de la Volvo Ocean race, et plus récemment avec le team de Yann Guichard et son maxi trimaran, m’ont grandi, et l’appel de la Route du Rhum a été le plus fort. Je sais au fond de moi que je suis taillé pour le solitaire après mes expériences en Mini. J’atteints aujourd’hui une certaine maturité qui me permet d’aborder avec confiance et ambition un projet en solitaire. »

La Class40 pour support idéal
« Déjà en 2009, avec François Angoulvant, puis en 2012 avec Sébastien Rogues, j’avais eu l’occasion de découvrir et de m’investir sur le support Class40 » poursuit Sébastien. « C’est une Classe en pleine évolution positive, avec de nombreux bateaux nouveaux et excitants, des coureurs venus non seulement de France mais du monde entier et au final, une flotte homogène et terriblement compétitive. Les bateaux sont rapides, amusants, très physiques. Les Class40 demeurent à échelle humaine et constituent une plateforme idéale pour séduire un partenaire. Les campings Tohapi, leaders en France est en Europe, l’ont bien compris et ont été séduits par l’aventure humaine et les moyens de la partager que je leur propose. »
« Je change de casquette »
Equipier « modèle », reconnu et apprécié pour ses qualités physiques et sportives, son abnégation de tous les instants en mer comme sur terre, Sébastien gère son projet Campings Tohapi avec l’expérience acquise auprès des plus grands Teams de course au large.
« J’ai désormais un oeil plus averti sur tous les aspects techniques et humains d’un projet de course au large. Je me suis structuré et rationalisé dans la préparation technique de mon projet. Je suis à l’aise aux réglages et aux manœuvres, et progresse sur l’informatique et l’électronique embarquées. »
Premier test, lundi 23 avril, les 1 000 miles des Sables d’Olonne
Avec l’arrivée du printemps, le rythme de préparation passe en mode accéléré pour Sébastien Marsset. Il a engagé son bateau Campings Tohapi dans une première épreuve en solitaire, au départ et à l’arrivée des Sables d’Olonne, via le rocher du Fastnet, les 1 000 milles des Sables. Une première confrontation avec la Class40, dont une quinzaine de représentants est attendue.
.« C’est une course qualificative pour la Route du Rhum » explique Sébastien. « Un excellent moyen aussi de lancer la saison, puisque les courses vont ensuite s’enchainer très vite, avec le Grand Prix Guyader du 5 au 13 mai à Douarnenez, qui me donnera l’occasion de faire naviguer des partenaires. La Normandy Channel race, du 24 mai au 3 juin, constitue un objectif sportif supérieur. Je dois encore me décider sur le choix du marin qui m’accompagnera sur cet exercice en double. En juillet, et toujours en Normandie, au départ de Cherbourg, la Dhream Cup me permettra d’affiner ma préparation en solitaire. Je consacrerai le restant de l’été à mes partenaires, avec ce « Tohapi Tour » qui va me permettre de présenter le bateau et le projet au plus près d’un certain nombre de campings Tohapi de l’hexagone. Septembre sera studieux, afin d’aborder le 4 novembre et le départ de la route du Rhum dans des conditions de préparation optimales. »
Rédaction Denis van den Brink
Rédigé par TB Press
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